Le dictateur Turkmène, très à cheval sur son culte de la personnalité

Le 25 mai 2015, à Achkhabad, capitale du Turkménistan, on inaugure en grandes pompes la statue de son président (et non moins dictateur), Gurbanguly Berdymukhamedov. Celle-ci mesure 21 mètres de haut et elle est recouverte de feuilles d’or de 24 carats.Dentiste personnel de Saparmourad Niazov (le dictateur précédent), Gourbangouly Berdymoukhamedov a été élu une première fois à la tête du pays en 2007 avec 89 % des voix puis a été réélu en 2012 avec 97,14% des voix. Grand amateur de chevaux, le nouveau président a fait du canasson son emblème. Il s'est d'ailleurs autoproclamé "Éleveur national" et a organisé un jour férié nommé "Journée du cheval". Hormis les chevaux, le dirigeant est aussi un inconditionnel de la couleur blanche. De fait, sous son impulsion, la plupart des constructions de la capitale (immeubles, places, trottoirs, ...) ont été recouvertes de marbre. La folie blanche du président Turkmène a d'ailleurs valu, en 2013, à Achkhabad (la capitale) une entrée dans le Guiness Book des records en tant que ville la plus blanche du monde. Notons que la dictature dispose du quatrième réserve mondiale de gaz et peut ainsi réinvestir l'argent de ce gaz dans les projets urbanistiques les plus fous.

Ajouté le 08/03/2017